Abandonné par mes mots, lâché par mes muses
Je me lève pour scruter un peu le paysage
Faire quelques pas aux confins de cette plage
Et réveiller de vieilles sensations qui fusent
Orphelin, esseulé et pourtant cela m'amuse
J'aime bien ces instants de triste solitude
L'horizon enclin à être ma seule latitude
Tel un oiseau, en ce couché qui se diffuse
Mon âme s'enfoui au fond de cette écluse
Ma vie qui entre ciel et terre s'entremêle
Se voit emportée au gré d'une vague frêle
Noyée dans cette eau de vie pourtant recluse
Mais quoique restant sage
la douleur dans l'âme grêle
la vie devient si rude
Tant voilà que l'on accuse!!!
Écrit par zeste
la vie n'est qu'éphémère nous ne sommes que passagers qu'elle soit bonne qu'elle soit amère il faudrait se partager le pire et le meilleur.
Catégorie : Amitié
Publié le 12/06/2014
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Commentaires
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Posté le 12/06/2014 à 09:14:41
Merci très cher zeste pour ce poème particulièrement touchant. J'aime beaucoup votre style oscillant entre optimisme et pessimisme au sein d'un même poème, parfois d'un même vers, ce qui reflète les subtilités de la vie ou la distinction entre bien et mal, bonheur et malheur, est souvent ténue et fluctuante. Bien à vous. Florent |
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Florent |
Posté le 12/06/2014 à 12:06:43
Je te remercie, très cher zeste, de faire ressentir un moment de lassitude sensible avec une telle verve d'expression, quand la douleur et l'inspiration pour la dire ne veulent pas s'expurger de l'esprit. Et par moments "pourtant cela m'amuse", comme tu le dis, tant il est vrai qu'il faut reprendre du poil de la bête et accuser le coup... C'est un beau poème à méditer que tu livres là, un de plus que je recueille avec ferveur. Cordialement. |
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jacou |
Posté le 12/06/2014 à 14:41:47
merci très chers amis, Florent et jacou, toujours présents avec vos impressions qui ne me laissent pas indifférent, cela me va droit au coeur.... bien à vous deux zeste |
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zeste |