Les mots ternissent avec l'âge
Et tu vieillis, ô mon cœur tu vieillis
Les mots grandissent avec toi
Avec ce vieux treillis
Et tu deviens sage
Avec le poids
Du temps
Après maint orage
Mais sans elle
Oui sans elle à tes cotés
Sous ce merveilleux toit
Ne serais-tu qu'un petit pantois
Que, oiseau sans ailes
Sans elle!
Quoi!!!
Que ferais-tu ?
Dans ce monde narquois
Les maux ternissent ton visage
Et ton dos se courbe
La douleur! Ah la douleur
Qui te plie
Qui efface tes couleurs
Que tu prie
De te quitter
Mais, elle
Ne le veut pas
Car sans elle
Que serais-tu? petit dos fourbu!
Une lamelle de bois!
aux abois
Écorchée!
Mille et une fois
Rongée!
Par la vermine!
un étamine!
sans fleur
perdu
dans le désert!
Plein d'eau dans le barrage
Mais sous les ponts!
L'eau ne s'écoule plus
Tu te laisses aller
Coulant tes maux
Et tes mots
Dans le rivage
Mais ces visages
Ne t'écoutent plus
Hier! Il avait plu
tu en étais ravi
et plein de vie
Car sans elle
Et sans ailes
Tout a déplût
Tout est sans foi
Et toi!
oiseau si seul
au fond de toi!
chante sans voix!!!
Écrit par zeste
la vie n'est qu'éphémère nous ne sommes que passagers qu'elle soit bonne qu'elle soit amère il faudrait se partager le pire et le meilleur.
Catégorie : Amitié
Publié le 24/05/2014
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Si la voix est partie c'est pour se transformer en douce chute de mots...le plus loin des maux ...magnifique ! Amitiés |
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Yuba |
Merci, très cher zeste, pour ce poème magnifique au lyrisme diffus, chant de la peur de l'abandon dont on tarde à renaître. S'il est vrai que le coeur vieillit, il reste un enfant au fond de soi qui a besoin d'être consolé. Les quatre beaux derniers vers résument l'étranglement qui prend à la gorge quand le mal de vivre nous accable. Et la "lamelle de bois" est une bien belle image pour un dos meurtri. Cordialement. jacou |
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jacou |
merci jolie rose blanche, très chère amie Yubanca, pour tes jolis mots qui me vont droits au coeur... bien à toi zeste merci très cher ami jacou, pour la belle lecture et pour l'éloge des mots qui dissipe mes maux... bien à toi zeste |
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zeste |
N NE SAURAIT MIEUX DIRE,,, | |
flipote |
merci très chère flipote :-) | |
zeste |
SECOND PASSAGE JE ME SOUVIENS DE TES DOUTES QUAND TU EST VENU SUR CE SITE,,, TU A PRODIGIEUSEMENT PROGRESSÉ TOUTE CETTE ANNÉE AVEC UNE MAÎTRISE DE PLUS EN PLUS ASSURÉE DANS LE FRANçAIS c'EST EN FORGEANT,,,,, NE NOUS QUITTE PAS ,,,,,, | |
flipote |
merci ma très chère flipote, et tout cela est grâce à vous tous et toutes: flipote, Mokolo, Amnous, Anteros, Tango, Balder, Abdel, Yubanca, Marouette, Coeur de saphir, jacou, Florent, actuaire, et plein d'autres poètes qui si j'ai oublié m'excuseront j'espère, amis de la plume, amis du poème et de la belle parole... bien à vous tous très chers amis toute mon estime et tout mon respect le plus sincère, et particulièrement à toi très chère et tendre flipote... |
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zeste |
Merci beaucoup, très cher zeste, pour ce magnifique poème. Vous narrez l'emprise du temps sur le corps de manière sincère et lyrique à la fois, mêlant réel et rêve, objectivité et subjectivité, pour peindre un tableau vif et détaillé des sentiments humains. J'aime beaucoup l'alternance entre de scription de la vie dont certains aspects deviennent pénibles et nécessité de la supporter, dans une sorte de résignation heureuse à la course du temps. Bien à vous. |
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Florent |
merci encore très cher Florent pour votre belle analyse et aussi pour avoir aimé... bien à vous |
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zeste |
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