Ça crève tes poches, tu marches longtemps
Tes souliers martèlent ton abattement
Jusqu'au bout du port, ta silhouette
Se reflète entre deux bateaux, tempête
Seulement dans ta tête, bruit lancinant
Tu es beau presque gênant, sans allant
Tu penses à l'insolence de ces fêtes
Si loin de toi, mains cachées et inquiètes,
Ça crève tes poches...
Qui serrer dans tes bras, c'est déchirant
Un bateau s'éloigne, tu suis en rêvant,
Rejoins en pensée un ciel plus chouette
Tes mains s'abritent si fort, hors du vent
Ça crève tes poches.
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Commentaires
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Posté le 22/12/2008 à 20:45:42
ce texte a beaucoup de charme, "ça crève les yeux"; très imagé, on voit cette silhouette lasse errant dans un port; j'ai aimé. | |
marsouin |