Mon cèdre virtuel
Je voudrais être jeune, dormir contre mon cèdre
Essayant vainement d'étreindre son gros tronc
Bien plus beau encor'qu'un beau dodécaèdre
Et plus réconfortant, comme un vieux compagnon.
Qu'il me donne sa force, et sa mâle tendresse
Et l'odeur de sa sève, les nymphes qui le hantent
Depuis ce temps lointain de sa belle jeunesse
Pour apaiser mes peines, les souvenirs qui chantent
Venus je ne sais d'où pour troubler mon sommeil
Ô cèdre qui abrite, allongés dans tes branches
Quelques anges endormis, comme dort le soleil
Lorsqu'il a disparu sous l'horizon qui flanche
Qui penche, et qui bascule lorsque la nuit survient
Au bord mystérieux, que nous autres ignorons
Peuplés d'être charmants, ne ressemblant à rien
de ce que l'on connaît au monde où nous vivons.
POEME ECRIT PAR FLIPOTE
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C'est magnifique ! Je mesure ici ta qualité de grande poétesse. Mille merci pour ce moment de lecture. Je t'embrasse. Zenobie...aussi ! |
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Iloa Mys |
Merci pour pour cette belle signature !! Je reconnais toute l'émotion qui anime ce chant ...mais surtout le grand talent !! Bisous à toutes les deux ... |
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Yuba |
Quelques petits lutins, des elfes, des fées et des gnomes se sont installés dans ta poésie Flipotte, merci Zenobie de nous faire partager les textes de notre amie. bises à toutes les deux ;) Ange de lumière |
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Ange de Lumière |
Merci Zenobie d'être l'ambassadrice de notre espiègle conteuse, fée talentueuse qui en un rythme délicieux nous fait pénétrer dans un monde magique ! | |
Aigue marine |