" On me disait quand j'étais petit, tu verras quand
tu seras grand. Je suis un vieux monsieur, je n'ai
encore rien vu. " Erik Satie
L'aiguillon du désir
Il va d'un pas souverain
Morsure de serpent ne craint
A tout vraiment il est prêt,
Au loin disparus regrets.
L'amante bat le rappel,
Différente, s'est cachée
Guêpière et dentelles
A la hache découpées.
Devant ses yeux l'aiguillon du désir
Au vent l'enseignement d'un drapeau blanc
Où est-elle, dans une grotte
Frissonne-t-elle et grelotte,
La poussière le tourmente,
Vraie recherche bien présente.
Souverains pas, qui va là ?
Près de lui chemine des pas
Ce n'est rien qu'un vieux monde chien,
Lui, montre les dents, casse le lien
Du sable à sa marche, mais, il respire
Perles de graviers crissent à ses pas vivants,
Une petite musique intérieure s'allie au vent,
"Allégria" arc-en-ciel en mouvement...
3O
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bonsoir zenobie, je lis et relis ... je suis sans mots, car les tiens martèlent mon esprit, cela n'a rien de désagréable, j'ai juste l'impression de me sentir trop hermétique, c'est bien dommage ... je persiste à te lire, car tes écrits retiennent mon attention ... mon esprit parfois se refuge à faire l'effort que je lui demande ... mais je ne renonce jamais ... à très bientôt - au plaisir de te lire |
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marie-ange-old |