Dis, t'en souviens-tu à présent de l'écurie ?
Près d'un mur délabré, nos yeux à la lucarne
Jetés dans l'engourdissement des chevaux ; s'acharnent
A me hanter quand la glycine refleurit.
Et les draps pliés à quatre mains, sans défauts !
A ne combattre qu'un vibrement nuageux d'or
Qui retombait en lamés dans notre simple décor...
Nous lancions vers le ciel nos rires comme des chapeaux.
Et puis, assis sur une branche ; les lignes de nos mains
Songeant à l'avenir pas plus loin que demain !
En charabia étudié, nos membres engourdis.
Secoués tout à coup par : "Enfants où êtes-vous ?"
Nous nous cachions plus loin... Mais, un coq qui s'enroue
Me ramène au présent par son cri trop strident.
zenobie d'eve
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Commentaires
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Posté le 11/04/2012 à 19:56:30
Charmant songe ! | |
Victor Alexandre |
Posté le 11/04/2012 à 21:44:54
J'aime beaucoup ce poème teinté de nostalgie et d'élégance. Très belle plume, que dire de plus ? | |
Alphaesia |
Posté le 11/04/2012 à 22:09:32
Très beau...poétique, nostalgique...maudit coq ! | |
eau2roche |
Posté le 11/04/2012 à 23:59:23
Magnifique explosion de fantasmes de souvenirs de POÉSIE flamboyante et vivifiante je t'en reparle en message privé cavalière de mon coeur | |
flipote |
Posté le 12/04/2012 à 00:01:34
vivent les rires lancés vers le ciel comme joyeux chapeaux | |
flipote |
Posté le 12/04/2012 à 15:37:11
Rhôoooooooo et les draps pliés à quatre mains, sans défauts, je les touche du bout du doigt en douceur sans oser réaliser mon rêve : m'y plonger, les foussonner pour m'y ensevelir détruisant leur bel ordre, c'est pas bien, hein ? | |
flipote |
Posté le 26/04/2012 à 22:08:52
pas si oublié que ça ma zenobie* juste magnifique un ciel bleu bien bleu* bise* |
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MARIE L. |
Commentaires
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