Ni sa pensée dans un paysage endeuillé
Ni une fenêtre aux vitres brisées dans les décombres
Ni la lune enlevée, ni le soleil bien sombre
Ne rassemblent ses calligraphies éparpillées
Ni son minutieux travail d'architecte ne touche
Ni rien de lui, tout s'est arrêté sur sa bouche
La mort s'en donne à plaisir, s'acharne à mordre
Faïez, enfant d'Alep dans sa vie une lame
Ce vieil exilé radote dans un grand désordre
Qui lui vide le coeur et le boit jusqu'à l'âme.
zenobie d'Eve
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Commentaires
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Posté le 16/02/2012 à 02:03:21
le connais tu personnellement ? il m'intrique, ton Faiez il m'intrique aussi c'est bouleversant ce grand blessé dans ce cruel chaos salam sur lui bonne nuit ma soeur | |
flipote |
Posté le 16/02/2012 à 07:09:44
...et des gens meurent tous les jours à Alep pour défendre leur cause. | |
TANGO |
Posté le 17/02/2012 à 17:28:56
Terrible vision et terrible texte. Cette "lune enlevée" me semble un contre-pied de Ryôkan : "le voleur m'a tout pris sauf la lune à ma fenêtre" |
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Lapsus |
Posté le 17/02/2012 à 19:39:30
j'ai beaucoup aimé ton poème tu rends un bel hommage à cet ami amicalement absolème |
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absolème |
Posté le 12/05/2019 à 19:43:02
Très beau... merci Zenobie | |
grêle |