Il chemine près du ruisseau, si beau
A mâcher ses regrets, comme bonsaï torturé
Il aurait pu, il aurait dû; l'eau
Murmure en long ruban, devant, après...
Il se retourne en répétant,
Devant, après, si je le pouvais
Mais, blanche hermine, j'ai cent ans
Oublieux, doigt sur la bouche, se tait
Il accentue le pas, glisse le temps...
Lève les bras en souriant; pure,
Blanche, frémissante au présent,
Goutte de sang sur la fourrure
Il s'arrête près du ruisseau, si beau
Secoue ses mains, pleure, la revoilà
La blanche hermine comme "cadeau"
Ils ont vingt ans, magie, soudain, là !
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Commentaires
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Posté le 04/12/2008 à 19:49:26
Vraiment beau ce poème zenobie, merci! | |
Laula |