Quand elle range sa vaisselle
Elle passe devant sa fenêtre et sent l'air rempli de confidences.
Dans ses petits pas se mêle sa solitude
Des mouettes poussent de grands cris
Son petit balcon gracieusement arrosé où s'égarent quelques fourmis
La lune dans sa robe bleutée danse timidement sur la mer
comme un petit vent glisse sur l'eau
Des nuages teintés de rose et un blanc
L'un de la taille d'un visage lui révèle soudain intensément
Le visage de son frère mort qu'elle avait oublié.
Quand elle range sa vaisselle
Elle passe devant sa fenêtre et sent l'air rempli de confidences.
Zénobie d'Ève
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Commentaires
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Posté le 11/07/2011 à 17:21:54
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Un poème sorti tout droit d'un rêve !! je l'ai raconté aux fils de l'air des confidences et toi zenobie tu as su tresser ses lignes ..aidée par nos solitudes confondues... Je t'embrasse ;) |
Yuba  |
Posté le 11/07/2011 à 22:03:36
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Tout en grâce et douceur, une délicate poésie pour des confidences recueillies aux lueurs de la lune. |
| Aigue marine |
Posté le 12/07/2011 à 10:22:58
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je la devine divine ... echo d'ici coucou ami *biseeeeee |
| MARIE L. |
Posté le 22/09/2011 à 11:53:08
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beau tabeau plein de musique et de relief !!! à lire et à déguster. amicalement |
manhamid  |