Il se ronge les ongles en entrant dans mon jardin anglais
De plus, il a la goutte au nez et blancs sont ses mollets
Je ne bouge pas sous le catalpa, mon arbre siesteur,
Où d'ailleurs je dormais, avant l'objet catapulté
Que je reçus sur la tête déjà un peu fêlée,
Et dire qu'il vient le chercher l'objet par le vent soufflé !

Mon voisin est fébrile
Mon voisin est futile
Mon voisin ne sait pas, ne sait plus
Si il doit rire ou pleurer
Car l'objet est cassé
Et mon sommeil avorté...

C'était un chat en terre cuite maintenant éparpillé
Un vieux truc auquel il tenait, en peinture écaillée
J'en reçus l'éclat d'un œil qui me fit : l'illuminée
Mon voisin à s'excuser et moi saisie de douce paix !
Suis-je encore de ce monde, qui tout comme moi est imparfait ?
Oh, chat providentiel aurais-tu là, capacité

"De faire lien comme noix et écorce d'orange dans un bon thé ?"

Mon voisin que j'examine
En sa peine qui le mine,
Je ne sais pas, je ne sais plus
Si je dois rire ou pleurer
Mes yeux de chat ouverts
Et son parfum vétiver...

Quel bon vent l'a poussé, nous voici deux, enchantés.