Voici un sein planté sur mon chemin
Il ploie, ce n'était qu'une fourmilière !
A son ombre, m'apparaît une citadelle...
Je pousse du pied un caillou gris,
Mes enjambées se frottent à la fougère,
Une abeille extrait le nectar d'une fleur...
Mûres écrasées au sol ou mare de sang ?
La chair bruissante des feuillages me trouble
L'odeur d'une épée rouillée m'envahit...
L'asphalte mordant complote à ma perte
Ma divagation, frontière opaque présente,
Mes genoux épousent le sol en pleurant...
Là, l'endroit précis où je me relève,
J'entends tomber un cavalier noir.
Il me faut dormir, effacer l'histoire...
L'âme légère des fourmis me berce.
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Commentaires
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Posté le 05/07/2009 à 14:11:12
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Merci Zenobie pour ce beau moment de lecture enchantée . Amicalement |
Yuba  |
Posté le 05/07/2009 à 20:54:58
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j'aime bien ton poème par son coté surréaliste et halluciné "l'asphalte mordant complote à ma perte". C'est audacieux de ta part d'utiliser la prose mais tu le fais ma foi d'une fort belle manière. Voila enfin de l'originalité! Amitiés |
le petit chose  |
Posté le 05/07/2009 à 21:41:00
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Joli chemin sur lequel on peut croiser des êtres si différents mais oh combien surprenants ;) Amicalement Ange de lumière |
| Ange de Lumière |
Posté le 05/07/2009 à 23:52:27
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Belle trame et joli fil ! |
| Raphàailes |