Il bêche et rabâche
De curieux petits jurons
Dans sa barbe et moustache
Qu'est-ce qu'il est bougon
Les jeunes l'enquiquinent
Et les autres vieux se meurent
Des pincements dans sa poitrine
Comme s'il avait encore un coeur
Veuf depuis quelques années
Il en oublie presque son nom
Et les fleurs ont toutes fané
Peu à peu sur le balcon
Une odeur de renfermé persiste
C'est comme si la mort rodait
Déposant son voile noir, triste
Sur les pierres de son foyer
Il est un vieux croûton remuant
La chaude soupe aux oignons
Un ennuyeux tic-tac du temps
Pour unique et morne compagnon
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Écrit par z0line
“La pensée est plus qu'un droit, c'est le souffle même de l'homme.†Victor Hugo
https://www.youtube.com/watch?v=3eMJFuvfaEM Catégorie : Amitié
Publié le 11/03/2017
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Commentaires
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Posté le 11/03/2017 à 08:02:24
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Un poème d'une bonne observation patiente avec une douce ironie qui convient à ravir : merci z0line ! |
jacou  |
Posté le 11/03/2017 à 08:37:40
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Bonjour C'est doux et en même temps tranchant, merci du partage La solitude a l'état brut Bonne journée |
Jessie  |
Posté le 11/03/2017 à 09:50:35
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Joli poème triste. La vie s'en va parfois violemment, parfois, elle s'attarde et prend son temps. Que reste-t-il de nos amours? |
| eliosir |
Posté le 11/03/2017 à 14:35:11
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Merci de votre lecture à tous les trois. Excellent week-end |
z0line  |
Posté le 11/03/2017 à 22:38:55
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Un joli écrit, je resterais sur les pincements dans sa poitrine comme si il avait encore un coeur... |
| suane |
Posté le 12/03/2017 à 09:50:52
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Bonjour, Votre poème est très touchant. :-) |
| Iloa Mys |
Posté le 12/03/2017 à 13:23:37
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Merci Suane & Iloa Mys. Bon dimanche |
| z0line |
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