Je le veux ce combat il me donne la soif
je me sens prompt à discutailler
et j'ai du fil à revendre
mais de combat il n'y a pas
Je charrie des années à deviner en toi
inventer et maudire..... en vain
je pars et puis je reviens
comme pour un sempiternel adoubement
(celui ci serait le bon)
et je suis béni d'entre toutes les forces
Je passe le plus obscur de mon temps
sous le soleil brûlant des plages de l'atlantique
à geindre ou à piaffer
mais au fond
il n'y a que moi
Ensuite c'est la vieillesse
je me retrouve là plein d'inertie
à jouer le jeu des gens ordinaires
ceux-là m'attendent à l'envers
ils soufflent sur moi leur air vicié
ils laissent sur moi les traces
de cette antique mise à mort
Et ma vie c'est cet or
et si ma vie c'est cet or
alors ma vie c'est de l'or
c'est une ordalie
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ça n'est pas l'enjeu du poeme .... c'est pas exactement ça. (voir la toute derniere strophe) |
yeshua  |
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explications / il s'agit du mythe chretien revisité, redecouvert independemment en parallele en solo, comme une entité remarquable dans le domaine des chiffres. pareil. le sentiment chretien, celui qui predomine L EMPATHIE donc, serait bien anterieur à la dite chretienté vous en convenez. ok. donc en fait ce poeme dit que l'exercice de ma propre vie est une ordalie, donc une epreuve. ce poeme relate du don de la vie, mais aussi des pulsions de mort (j'y reviens dans un instant) ça parle aussi du vampirisme psychique qui s'opere par loi de vases communicants. bon ce poeme est une version longue de la formule con "vivre me tue" (il y a là un lien avec mon poeme "l'incendie") donc l'attrition comme don supreme. apres tout les hommes ne pratiquent pas depuis l'aube des temps le sacrifice humain? c'est bien le cas pour notre ami le christ....il a eté mis à mort et on glorifie cela. alors dernier truc on dit d'un adolescent suicidaire qu'il a un comportement ordalique, au sens psychanalitique du machin......désolé c'est un brouillon plein de fautes je reprendrais cette explication apres le repas |
| yeshua |