Ma belle enfant qui au jeu de l'amour t'entraine,
C'est le cœur et l'âme pleins de mélancolie,
Que je chante ce chant qui dit toute la peine
Qui déchire mon pauvre cœur, à la folie !
Si dans tes beaux bras j'ai retrouvé le courage
D'oublier mes souffrances d'antan et à nouveau
De cueillir les fruits de la vie qui sont bien beaux,
Aujourd'hui, tu me fais boire un amer breuvage !
Oui ; je ne sais plus si de toi, je suis aimé,
Si même tu veux que le grain que tu as semé
Fleurisse et porte fruit. L'amour est un délice,
Mais qui aime sans être aimé court au supplice !
Tu es comme les roses, qui se savent belles,
Mais qui ignorent que le temps de son lourd pas,
Dans son œuvre de destruction éternelle,
Un jour, les fera passer de vie à trépas.
Oui ; comme rose, un jour de toute ta jeunesse
Le temps te videra, et ce jour là princesse,
Si tu n'as cultivé le charme intérieur,
Il ne te restera plus qu'à verser des pleurs !
La vraie beauté en une femme est la vertu,
Cette victoire de l'esprit sur les faiblesses
Du corps, car seule elle la fait luire sans cesse,
Quand de sa fraîcheur elle n'est plus revêtue.
Réfléchis y, belle fleur qui vient d'éclore,
Et qui veut à la fois séduire tous les cœurs ;
Réfléchis y, O femme que mon cœur adore,
Et qui en retour me fais verser mille pleurs !
Méconnaîtrais-tu donc, Louise, ce qu'est l'amour ?
Toi qui tiens à deux hommes à la fois, n'y songe
Même pas, car le cœur n'a de place en sa cour
Que pour un seul hôte ; tout le reste est mensonge !
Je te suis reconnaissant d'avoir ôté les malignes
Cendres qui brûlaient mon cœur à m'en faire haïr
La vie, et ne veux point qu'une si belle fille
Que toi soit dans mon cœur un simple souvenir.
Cependant, si entre deux amants tu hésites,
Le poète ira à la porte à juste raison,
Le temps que toi tu décides si je mérite,
A moi seul, d'être le maître en ta maison !
Petite adolescente qui vis dans tes rêves,
J'attendrai à la porte, le cœur tout en pleurs ;
A ton réveil, donne-moi tout ton cœur,
Ou souffre que notre relation s'achève !
Surtout ne prends pas trop de temps à hésiter ;
Mon cœur a trop souffert des méfaits de l'amour,
Et n'a plus toute sa patience de toujours !
Tu pourrais arriver tard et voir LOUISE BERTHE,
Que celui qui t'implorait de toute son âme,
A pris la main que lui tendait une autre femme.
Quand coule un bateau, le pauvre qui d'eau se gave,
Tout désespérément, s'accroche à toute épave !
Écrit par wendinmi
O mon Seigneur, tu fis de l'amour un délice,Mais qui aime sans être aimé court au supplice!
Catégorie : Amour
Publié le 30/05/2011
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de wendinmi au hasard |
Annonces Google |
Longuement joli! | |
Marie-France |
vérité tangible que tu lui délivre là en si joli vers. t'écouteras-t-elle ? | |
philomène |
J'aime bien. | |
eric |
Merci pour ces commentaires qui me vont droit au coeur! Vous êtes une vraie famille! Non Philomène; elle ne m'a pas écouté et ce qui devait arrivé arriva! J'ai eu mal, mais j'ai dû me séparer d'elle et je crois qu'aujourd'hui je suis guéri. | |
wendinmi |
Très beau cri du coeur... dommage qu'elle ne l'ait pas entendu. Merci pour cette lecture émouvante Wendinmi. |
|
Nadine |
Merci Nadine! Tu me flattes beaucoup trop je le sais, mais ce serait de l'hypocrisie que de dire que cela ne me plait pas! Chacun de tes commentaires m'encourage! | |
wendinmi |
Annonces Google |