La rue est paresseuse,
Toute droite, en pavés,
Bordée de chaque côté,
De maisons qui s'ennuient.
-
Les grands arbres dégarnis,
Survivent près des vieux bancs
Et offrent chichement,
Leurs ombres amoindries.
-
Au milieu de la rue,
Une grande bâtisse,
Volets clos, sans couleur,
Dort depuis des années.
-
Sur le portail rouillé,
Elle est là, oubliée,
Une pancarte informe,
'A vendre ou à louer'.
-
La nuit, dans son grand parc,
Quand les chats sont muets,
Parfois, on croit entendre,
Comme des cris de bébé.
-
Que de mamans pressées,
En poussant leur landau,
Vêtues de manteaux gris,
Regardent avec horreur,
-
Les anges en porcelaine,
Collés à la va-vite,
Sur les murs décrépis,
De la maternité.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 20/07/2011
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Commentaires
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Posté le 20/07/2011 à 08:55:19
Un si joli nom pour une rue si triste. Où sont partis les gens ? |
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Iloa Mys |