Le temps voilé se plie,
Tes jolis yeux se plissent,
Dans ton regard se noient,
Les traces de ton passé.
-
Que d'herbes se sont froissées,
Sous les vents qui s'oublient
Et les glands des grands chênes,
Qui roulent sur les pavés.
-
Même les pierres vieillissent,
Ridées par les poussières,
Que l'air qui tourbillonne,
Fait danser à regret.
-
Ton sourire s'émiette,
Tes langueurs se font rares,
Les larmes de tes yeux,
Sont des mares asséchées.
-
Ton visage s'évanouit,
Ton corps semble emporté,
Dissous par cet ennui,
Des années trépassées.
-
Devant c'est presqu'un mur,
Derrière c'est le passé,
Que de ronces nous empêchent,
A l'envers, de marcher.
-
Faut-il encore te dire,
Comme l'écho des cavernes,
Qui murmure agacé,
Chérie, tu sais, je t'aime.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 07/07/2011
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de virgile au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 07/07/2011 à 10:06:15
si beau ... | |
MARIE L. |
Posté le 07/07/2011 à 10:42:20
Un beau poème en prose qui nous relate l'irrémédiable destinée des êtres et des choses . J'ai aimé | |
TANGO |
Posté le 07/07/2011 à 12:26:10
c'est très joli! | |
ma-boheme |
Posté le 07/07/2011 à 14:00:43
La poésie comme je l'aime !! Merci Virgile! Bisous |
|
Yuba |
Posté le 07/07/2011 à 15:34:41
Un brin amer mais bien. | |
eric |