Encore une fois parue,
Reine dans le soleil
Et ses yeux merveilleux
Clignotant au grand jour.
Lumières bleues sur un objet obscur,
Qui éclairaient mon âme,
Parue parmi les autres.
Le sourire figé,
Brusquement,
Enrouée,
Sa voix soudain menue,
Prolongeant en accents mélodieux,
Des phrases et des mots harmonieux.
Et ce sourire figé,
Donné pour faire plaisir,
Ou échappé sourire,
Qu'on ne peut retenir,
Et qui s'en va.
Derrière mon écran de plomb,
Cette flamme radioactive,
Vacillait se mourait,
Je la savais craintive,
Bêtement maladive.
Ma voix se rétractait.
Un escargot sombre,
Passa sans sourciller.
Il regarda sa gluante traînée,
Chantal le remarqua,
Mais j'ai faim, mais j'ai faim
Et d'oreilles en oreilles,
Le mot passa,
Le mot gonfla,
L'escargot l'entendit.
Il se tâta,
Sa chair savoureuse,
Plairait à l'amoureuse.
Il plongea dans l'eau bouillante,
Et attendit qu'on le saisisse.
Et Chantal le prit,
Entre deux jolis doigts,
Fit éclater la coquille,
Fit mouvoir ses papilles,
Et l'avala.
Sombre et triste escargot,
Demain tu seras mort
Et rejeté comme un intrus,
Parmi les détritus.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 29/03/2011
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