Par petits bouts mon amour est monté.
Des fils qui n'en faisaient qu'à leur tête
Ont accepté l'œuvre commune.
Quelques débris du temps passé
Ont décidé de rajeunir.
Le marais peu sûr a joué l'air pur.
La buée a admis comme amie la vapeur,
Etonnée elle se défit en mille volutes.
Les nuages regardaient tant qu'ils pouvaient.
Le vent les effrayait, la brise les brisait.
Les regards n'atteignaient plus leur cible.
Quelques parallèles se croisaient
Dans la brume.
Les sons si assassins assourdissaient la soif.
L'eau qui coulait remontait sa pente.
Crocs des crabes bavant sur les crochets
Des bouchers interdits par leur voisinage.
Les bons bavaient bruyant bien blêmes.
La cloche a clos le cloître de la clameur.
J'écoutais.
Je regardais.
Je sentais.
Je touchais...
Je bravais un à un tous les sens interdits.
ELLE me fit sourire et c'était un sous-rire
Un petit rire, un petit rien, un petit sein.
Sa voix a volé, vent de volonté.
Le mouvement de ses fesses à fesser
S'est affaissé dans la paresse.
J'ai compté :
Un espoir,
Deux espoirs,
Des espoirs,
Désespoirs...
L'espoir désespéré repéré ficelé.
Espoir Fagot desséché et brûlé.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 13/02/2011
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Sous - rire ^^ j'adore! J'adore les poèmes qui jouent avec les mots ^^ Très bel écrit!^^ |
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lo |
Très intéressant tous ces jeux de mots et de sonorités. En plus de la technique, j'ai aimé cette association sentiments/éléments naturels. Bravo ! |
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Nighty |
Un joli jeu de mots que tu maîtrises poétiquement très bien ! "le mouvement de ses fesses à fesser, s'est affaissé dans la paresse" j'adoreeee amicalement Louann |
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louann |