Fiction.
On ne voit plus les fleurs des belles campanules.
Sur le sol, leurs feuilles que le fort vent bouscule,
Tournoient sous les arbres figés par la froideur,
Du ciel où l'on entend de terribles fureurs.
Oui l'automne revêt ses habits de tristesse.
Les roses, sans parfum, sombrent dans la paresse.
Dans les puits, les crapauds sont devenus muets
Et tous les mots d'amour paraissent désuets.
L'ocre, le roux, le gris repeignent la nature
Et les cris des oiseaux ne sont plus que murmures.
L'été est dans mes mains quand je touche tes cuisses,
Mais tu me dis « chéri il faudrait que tu puisses,
De moi te détacher. Tu n'es plus qu'un hiver » !
Tes mots sont des balles fusant d'un révolver.
Ma vie se ramollit autant qu'une limace,
Depuis que sur ta peau tu as gommé ma trace.
Mon amour devenu un parchemin froissé,
Se meurt dans un tiroir comme une fleur séchée.
Virgile.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 31/10/2020
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La fiction est une petite réalité quelque part au hasard d'une vie .... ☺ merci virgile |
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MARIE L. |
L'automne chez moi est particulier Les feuilles qui tombent sèchent au soleil et se froissent et marcher dessus fait un bruit sous les pieds, elles emettent alors leur dernier souffle de vie avant de partir poussière ... |
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Yuba |
Très beau | |
Vermeil |
En favori je place ce poème qui m'a touché. Merci d'écrire ainsi, c'est la beauté de la geste du troubadour qui m'émeut. | |
jacou |