Là-bas, les rues sont vides,
Le soleil s'est éteint,
Sous les porches, languide,
Je cherche en vain ta main.
Parfois la rue s'arrête,
Comme ça, au bord d'un trou,
Un lendemain de fête,
Dans un asile de fous.
Et il y a les dimanches,
Ces jours si insidieux,
Comme des caissons étanches,
Aux transports amoureux.
Au loin, l'orage arrose,
Tous les toits des maisons,
En oubliant la rose,
Qui, seule, se morfond.
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Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 15/10/2017
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Commentaires
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Posté le 15/10/2017 à 20:55:40
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Un poème très mélancolique, comme le sont tous les dimanche pour moi... Je vous encourage à continuer à écrire ! |
grêle  |
Posté le 16/10/2017 à 00:50:52
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Ah les dimanches, on est un peu à la recherche du temps perdu...C'est joliment dit ! |
suane  |