La louve.
Dans un lointain passé,
On s'aimait fort chérie.
Puis tu t'es transformée.
Quand tu parlais, ta main
Cachait ta belle bouche
Et du duvet poussait,
Partout sur ton visage.
Puis tu as disparu !
Les pavés sont glissants,
Dans la rue, sans ta main,
Je tangue sans parler.
J'ai perdu ce chemin,
Parfumé par tes rires.
Je suis le lapereau,
Ignorant le danger,
De la horde des loups.
Ils sont là, ils approchent,
Ils grognent, je suis seul.
Je vais les laisser faire.
Ton départ m'a déjà,
A moitié assommé.
Leurs crocs vont m'achever
Et creuser davantage,
Les plaies de l'abandon.
Ne plus t'aimer, tu sais,
Me transforme en vampire
Condamné pour toujours,
A siroter de l'eau.
La louve hésite encore,
Sa gueule est grande ouverte,
Ma gorge est dégagée,
Déjà prête à l'oubli.
Mais qui suis-je pour elle ?
Quel est donc ce parfum,
Qui lui tourne la tête ?
La louve me regarde.
Dans ses yeux, un mystère,
Comme une nostalgie.
Sait-elle que je suis,
Celui qui l'a aimée
Jadis, en d'autres temps.
Alors, sans rien comprendre,
Elle vient près de moi.
Son pelage me frôle,
Son haleine me soule.
Elle me reconnait
Et pousse un hurlement,
Qui n'est qu'un cri d'amour.
Virgile.....
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Fantastique/Sf
Publié le 18/10/2020
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super oh louloup dit-elle je vais te croquer mais le chaperon rouge arriva portant du vin pour le garou car les corps en saignant sont un danger pour les loulous |
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justine |