Je navigue sans cesse
Sur le fleuve Léthé,
Le cœur plein de détresse,
Car j'oublie l'être aimé.
Oh temps irréversible,
Douleur du non-retour,
J'aspire à l'impossible :
Retrouver mon amour !
Funeste nostalgie,
Le passé n'est plus rien,
Quelle étrange magie,
Fera de hier, demain.
Que ces heures funestes,
Masquent les jours qui passent,
Du temps plus rien ne reste,
On a perdu sa trace.
Chronos* je t'en supplie,
Assèche le Léthé**,
Ce fleuve de l'oubli,
Qui détruit le passé.
Virgile.
*Chronos : Dans la mythologie grecque, Chronos est un dieu
primordial personnifiant
le Temps et la Destinée.
**Léthé : Le Léthé est dans la mythologie grecque,
le fleuve de l'oubli.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Fantastique/Sf
Publié le 18/03/2020
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Commentaires
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Posté le 18/03/2020 à 11:39:14
Le grand dévorateur, le Temps, nous laisse des miettes consolatrices : il favorise l'oubli des choses désagréables sur le long terme, du moins dans mon cas, mais non pas des grandes consternations. Merci Virgile pour ce poème, où l'amour s'en est allé, mais ne peut s'oublier. | |
jacou |