Sans elle, c'est le désert,
Le temps qui s'agglutine,
Les bourgeons qui éclatent
Et les feuilles qui jaunissent.
La sève est paresseuse,
Dans les branches moroses.
Le chêne n'a plus envie,
De plaire à l'azalée.
Il devient saule pleureur,
Il pleure sur le gazon
Et ses larmes une à une,
Ont le goût de l'amer.
Et le roseau moqueur,
Se plie et rit de lui.
Mais le chêne se redresse,
Lassé des quolibets,
Des siècles de rancœur
Et du poète maudit,
Un certain Lafontaine,
Un rêveur plus inculte,
Que désert de Gobi,
Après la canicule.
Alors bandant ses branches
Et ivre de fureur,
Il secoue ses longs bras,
Pour faire tomber ses glands.
Le roseau est touché,
Le roseau plie encore.
Le roseau est cassé.
Le chêne s'est vengé.
Du bout de l'horizon,
On le dit, on le clame :
Le chêne est le vainqueur,
Le chêne toujours debout,
Domine de son tronc,
Les lambeaux de roseau.
Il est devenu fort,
L'azalée a souri,
Ce matin près de lui…
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Divers
Publié le 07/04/2011
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philomène |