Le jazz-band entamait,
Sa dernière mélodie.
Un noir aux cheveux blancs,
Ebahi, écoutait.
L'air était saturé,
De parfums de vanille.
Les vapeurs de whisky,
Faisaient tourner les têtes.
Tu étais contre moi,
Assoupie, alanguie.
Je sentais sur ta peau,
Les frissons du trombone.
La batterie, endiablée,
Faisait vibrer tes fesses.
Et tu as attendu,
Le solo de trompette,
Pour poser, sans rien dire,
Tes lèvres sur les miennes.
C'est quand le saxophone,
A cessé de se plaindre,
Que tu as disparu.
Pourquoi, vingt ans plus tard,
Quand j'entends cette musique,
Soudain, naît dans ma bouche,
Comme un goût de vanille.
J'ai alors l'impression,
De retrouver enfin,
Ces clés du paradis,
Que tu m'avais données…
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Amour
Publié le 02/08/2011
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Commentaires
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Posté le 02/08/2011 à 20:22:35
Douce nostalgie >>. | |
Lenigmatique |
Posté le 02/08/2011 à 20:27:24
Étrangement, en lisant tes vers, je me suis revue à la terrasse d'un café, à New Orleans. Un grand merci pour ce moment doux et romantique de nostalgie... Et surtout, bravo ! | |
Futile Exageration |
Posté le 07/08/2011 à 18:01:51
J'adore ! salutations ! | |
totale poésie |