Elle me donna ce soir là, sous la pluie,
Un morceau d'elle, un tout petit baiser.
Un seul baiser et puis elle s'est enfuie,
Mais j'ignorais que c'était le dernier.
.
Il faisait nuit, je rentrais seul, mouillé.
J'avais gardé sur mes lèvres, son empreinte,
A petits pas et le regard brouillé,
Je supportais, ma vie en demi-teinte.
.
Pour moi, la pluie et la nuit, un délice,
Sur les vitres, j'aimais ce bruit humide.
Ce nid douillet était l'endroit propice
Pour rêver d'elle, amoureux peu lucide.
.
Un verre d'alcool et un morceau d'alto
Et j'enfermais son image dans mes yeux,
Une vibration, je reçus un texto,
En capitales, son dernier mot: ADIEU !
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Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Amour
Publié le 23/04/2011
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Commentaires
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Posté le 23/04/2011 à 08:34:47
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Il n'y a que les hommes, pour ne pas comprendre ou faire semblant d'ignorer quand les choses changent ou se terminent. Quand l'amour se partage, comment ne pas sentir, son intensité chaque jour faiblir ! Mais l'ADIEU en texto. Ce n'est pas respectueux d'un amour même passé ! amicalement Louann |
louann  |