Son regard ondulait,
Vague d'eau,
Vague espoir.
Son sourire défaisait
Les contraintes
Et je recevais,
Les brusques successions,
D'espoirs mal assurés.
Bouée elle était.
Ma main voulait serrer,
Seulement percevoir,
Ce que mes yeux voyaient.
Sa lumière,
Inconsciente lumière,
Halo d'amour,
Montée vertigineuse,
Sommets à jamais enneigés.
Son regard façonnait,
L'argile de mes pensées.
Eloignée,
Encore, elle laissait sa trace,
Sillons d'amour,
Que le temps,
Mauvais temps,
Au vent tourbillonnant,
Comblait
Et mon espoir sombrait.
Loin d'elle,
Fatale lassitude,
Craquements au tréfonds,
De mon être,
Errements sans espoir,
Glaçon dans la tourmente,
Chaleur dans le désert.
Mon regard pesant sur elle,
Plateau de balance suave.
Aiguille aiguisée, aimée,
Aimantée,
Aimants l'un contre l'autre,
Moi pôle Nord,
Elle pôle Nord aussi.
J'ai cherché en vain,
La mutation du Nord en Sud,
Siècles vides.
Pendant l'éternité,
Me rapprocher d'elle,
Pôle de même nature.
Aimant aimant,
Amant,
A jamais repoussé.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Amour
Publié le 25/03/2011
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Très joli poème ! | |
angelique |
Superbe... tout en douceur et en fusion. Cordialement CRIS | |
CRIS |