Tes menottes furent miennes,
Et je les ai saisies.
d'une forte pression, je fus envahie.
Tout mon corps brisé,
Par cette lente nuit,
je compris que ma vie,
de toi serait nourrie.
Tu fus mien,
tu fus mienne,
je fus tien,
je fus celle
qui devait et voulait,
être celle,
qui pouvait,
te donner le désir,
et l'espoir d'avancer,
vers la vie.
Écrit par vero95
Je ne supporte l'idée de la mort que si la vie ne m'absorbe.
Catégorie : Divers
Publié le 27/01/2021
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Commentaires
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Posté le 27/01/2021 à 08:00:18
Très émouvant "celle qui devait, voulait, pouvait"... ces trois verbes sont poignants, merci Vero |
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capri |
Posté le 27/01/2021 à 16:57:05
Une force incomparable... ce poème est un joyau, merci | |
Asté |
Posté le 27/01/2021 à 18:40:37
Bonsoir, Beauté envers la Fragilité née d'un Corps de Femme .. Etre Mère : Cadeau magnifique ! Bravo, LyS .. |
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Lys-Clea |
Posté le 28/01/2021 à 11:11:42
"Par cette lente nuit, je compris que ma vie, de toi serait nourrie." Tout est dit ! Bravo et bienvenue à vous Vero sur notre site ! |
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Yuba |
Posté le 28/01/2021 à 17:05:19
Une grande émotion à la lecture de ce poème. L'amour qui unit une mère à son enfant est la relation la plus forte qui puisse exister, et c'est exprimé de façon vraiment intense par vos mots. Un pur moment de bonheur, merci beaucoup pour ce partage. |
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Matriochka |
Posté le 28/01/2021 à 23:14:19
Merci à vous d'avoir ressenti, compris et partagé les sentiments si forts qui me viennent quand je pense à la naissance de mes quatre enfants. Je voulais exprimer l'intensité de cet instant où je me sentis Maman pour toujours! | |
vero95 |
Commentaires
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