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C'est une main tendue, un sourire échangé.
C'est un « je ne sais quoi » qui vient nous recharger.
Face à la cruauté qui triomphe souvent,
Face aux chiens enragés qui hurlent dans le vent,
A l'humaine bêtise, hideuse et persiflante,
Il n'y a que ton âme éperdue et tremblante.
Tu te sens désarmé, promis au sacrifice.
Tu te sens dénudé, sans aucun artifice.
Alors le monde est noir et le ciel assombri.
L'avenir est brisé et peuplé de grands cris.
Tout n'est que saleté et empeste la mort.
Il n'est plus de bateaux pour accoster au port.
Tu te sens sale aussi et tu te fais horreur.
Tu veux l'inexistence et c'est la ton erreur.
Car il y a aussi, comme un vent qui se lève.
C'est comme un grand air frais qui soudains se soulève.
Ce n'est qu'un doux regard, un petit mot gentil,
Très pudique et très beau, qui fait face aux fusils.
Qu'il paraît bien léger face à cette bourrasque
Et bien fragile aussi mais que tombent les masques.
Car c'est la main tendue, le regard échangé.
C'est ce « je ne sais quoi » qui vient tout recharger.
Écrit par verarl
Il faut 2 ans pour apprendre à parler et toute la vie pour apprendre à se taire.
Catégorie : Amitié
Publié le 24/01/2008
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ah superbe ce poème et j'aime beaucoup la façon dont tu l'as écrit, vraiment celui là il m'a plût | |
fabio |
Merci Fabio, c'est très gentil à toi. | |
verarl |