- Le poème n'a pas encore été validé par un modérateur.
Le froid me transit et la neige me recouvre.
Si rallongent les jours, la nuit est ma maîtresse.
Une étoile au sapin qui frémit et qui s'ouvre
Fait un petit clin d'œil au fond de ma détresse.
Le ciel est une orange où palpitent des bruits
Qui fracassent ma tête et déchirent mon cœur
Des grognements méchants, des insultes de truies.
Et j'ai le vague à l'âme en pensant à ma sœur,
A mon père, à ma mère, à tous ces gens qui dorment
Et fêtent la noël dans un trou triste et froid.
Au monde, je suis là pour pourrir sous un orme.
Et de l'enfer brûlant en devenir le roi.
Je souris à la nuit de mon inexistence.
Déjà mort et pourtant, vivant comme un stylite.
Les chants de la Noël montent dans le silence
Et enchantent mon cœur, des chants de sybarites !
Mais je me ressaisis, retrouvant mon néant.
Dans le ciel un traîneau qui meurt et qui s'enflamme
Me renvoie sa douleur que je reçois céans,
Dure comme un rocher, perçant comme une lame.
Je songe fatigué qu'il n'est point de miracle,
Que presque rien ne peut réconforter mon âme.
Qu'il n'est point de remède au fond du tabernacle.
Ou peut-être qu'un seul, le prénom d'une femme.
Écrit par verarl
Il faut 2 ans pour apprendre à parler et toute la vie pour apprendre à se taire.
Catégorie : Amitié
Publié le 20/01/2008
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amitié à découvrir... | Poèmes de verarl au hasard |
Annonces Google |
Merci Angeldebra et à bientôt. | |
verarl |