Je vais sur ta tombe. Mon amour.
Fidèle couché sur le marbre, mais toi enfermé dans ta boîte alors que les fleurs, elles, tremblent vivantes sous les soleils couchants.
Mon amour.
je suis assis sur le coin de la stelle, me réinventant nos sueurs, renfermant nos râles de joie et assassinant le silence coupable de nos amours.
je pleure à chacune de tes apparitions. Ô tombe de cet amour.
je sors du trottoir, j'ai soif mais l'oeil des bistrots traversé des écumes mordantes des cigarettes.
je pleure au regard de ton nom, puis je dors froid de ton absence.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Triste
Publié le 30/10/2017
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de veilleurdenuit au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 30/10/2017 à 18:10:31
Joli poème qui nous fait ressentir la tristesse immense du manque... "Un seul être vous manque et tout est dépeuplé"... Merci du partage | |
grêle |
Posté le 30/10/2017 à 18:16:47
Il a perdu sa femme. Il a perdu sa compagne Son âme soeur de toujours Et ainsi passent maintenant les jours Sans hâte et pesants comme montagnes Il a perdu sa bien-aimée Son tout qui faisait sa joie Et c'est sans reine que le roi Règne sur un royaume en deuil désormais |
|
grêle |
Posté le 30/10/2017 à 22:15:54
Belle notation sur les fleurs tremblantes et si vivantes, quoique fragiles comme la bien-aimée... | |
jacou |
Posté le 31/10/2017 à 18:53:31
compassion | |
marinette |