Si je m'use sur un rocher
Ma peau percée comme une coque.
N'aurais-je pas alors l'idée de me jeter
Sur une plage qui voit naître un phoque.
Un horizon blanc qui fond
Dans l'eau salée et pleure un ours.
N'aurais-je pas l'envie et une émotion
De voir l'océan sain si loin de ces sources.
Je vois mon cœur si seul
Sous les givres, le souvenir du pays
Un bruit résonne et germent des glaïeuls
Comme meurent des enfants qui se sont haïs.
Il y a toi dressé sous le soleil
Qui t'aveugle de rayons, qui m'ignore
Je ne cherche plus tant à trouver le sommeil
Je veux garder ton image que la lumière dore.
Ma terre s'effondre à mes pieds
Je vois que les villes s'entrechoquent
Dans un nuage de la couleur sale du papier
Je refuse pourtant de reposer entre les chocs.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Divers
Publié le 14/12/2009
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de veilleurdenuit au hasard |
Commentaires
Annonces Google |