Le ciel posait
Comme dans un tableau de Monet
On voyait la ville
Peinte et tachée d'huile.
J'avais faim
Allant les routes aux bords des foins
Courant encore
Contre le temps et la mort.
Des fleurs d'ambres
Grimpaient le long de mes jambes
J'avais posé trop tard
Sur un nuage, mon regard.
L'éclat bleu
D'un horizon grignoté par les dieux.
Et les révolutions
Du monde et des nations.
Sur un chagrin
La pluie venait se déposer en grain
Morceaux d'azur
Qui tombaient de ma toiture.
Puis un sourire,
Entre les draps, qui venait me dire :
"Je t'aime toujours,
Mais je ne crois plus à l'amour".
Cette impression
D'un soleil qui lève à chaque refrain
De cette musique
D'un peintre qui va au tragique.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Divers
Publié le 08/12/2009
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Commentaires
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Posté le 08/12/2009 à 20:50:42
J'adore ! je me sens proche de ta poésie !! Tu as mis des mots sur quelque chose ... après, quoi ?!! ;) (très beau : "je t'aime toujours / mais ne crois plus à l'Amour" (Cela me parle beaucoup : "Cette impression / D'un soleil qui lève à chaque refrain / De cette musique / D'un peintre qui va au tragique") Amitiés |
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Eoz |