Les corps glissent sous les lueurs
Électriques,
Je suffoque , je délaisse ma douleur
Aux artifices
D'un rêve qui me pique.
Je laisse mon âme livrée à tous les vices.
Je rêve de trancher la tête des rois
Inutiles
Dont le cul large penche d'un trône étroit.
Déhanché
Et maladroit dans l'exil
Je cours, apeuré de ces sourires endimanchés.
L'exil où les peuples se sont réfugiés
En marche.
Les poches trouées sur des murs grillagées
Je vais seul
En chaloupant ma démarche
Vers ceux qui sur le fleuve déposent leur linceul.
Une chaloupe danse sur un brin de vague
Lumineux
Où se noie une lune et où mon cœur divague,
Je balance
Comme un flocon de vie, heureux
Porté par le chant des poissons dans une absence.
De piètres mères ici bavent des pater noster
Inconscientes.
Les dieux qui leur usent les genoux et les prières
Délavent
Leurs paupières bleues et tremblantes
Je vais en pissant sur la pierre des vierges esclaves.
Il y aura cet homme dressé sur un crépuscule
Qui m'aimera.
Je vois comme un espoir explosé en particules
S'avancer
Son pâle corps et sa tête qui penchera
Tout son chagrin de savoir qu'un autre l'a devancé.
Je vais vers une terre sans nation
Sans hymnes sur des drapeaux
Je marche vers une révolution
Un monde meurtrier des idéaux.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Divers
Publié le 02/12/2009
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Un don poétique indéniable;;une hargne souvent salutaire,,, j'aime beaucoup: DONT LE CUL LARGE PENCHE D'UN TRONE ÉTROIT MÈME S'IL ENEST AUSSI DES CHEFS D'ÉTAT AU CUL ÉTROIT et crispé,,, |
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flipote |