Avalanches d'insectes et d'éléphants.
Ô savoir cupide des azotes des moteurs quand un grain la poussière d'un atome lubrique qui cherche la lumière.
Mon sang, homme habitué de globules.
Mon sang gracile déraison d'un fleuve bouillant.
Mon sang vainqueur de miasmes.
Mon sang agité de spasmes.
Mon sang cercueil de virus
Mon sang comme ma peau au repas des puces.
Bon sang
Avant la nuit, écueils de geste, recueil de lune, avant le soir le départ de vertes libellules coprophages le soir suint au suaire des vendées la rouille des roches la noce des rayons l'écart des horizons aux perfides lunaisons le soir tatoué d'une ruche de maisons.
Le matin vient comme un cheval sans brides.
Le soir luit, lui entre les rochers.
L'été s'achève au chagrin des gouttières perce le filament d'une bave de lépidoptères les mousses infaillibles de l'écume des mers ô oraisons funestes et grabataires.
La fin du soir finit elle par-dessus les cimetières d'insectes et d'éléphants.
Ô savoir futiles des rhizomes des hauteur quand un frein la jarretière d'une molécule brave cynique chercher-l-erreur.
Bon sang.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Divers
Publié le 26/08/2017
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Il y a comme un écho de Senghor en vos laisses sonores et litaniques. Personnellement , j'apprécie votre âpreté poétique et votre prose athlétique. Bon sang ne saurait mentir. |
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jacou |