La nuit danse, t'es collé de lumières
Je sue, je transpire. Je sais ton envie de rire.
Je vois ce chagrin noyé de mystères
Et embrumé d'un de ces soupirs.
Je suis absurde, plein d'incertitudes.
De mon enfance me reste une errance.
Pourtant j'aime les papiers velours
Les recoins et les retours des tapis
Je te vois perlé d'une jaune sueur
Abandonnée et tapie dans le velours.
Alors que tu danses…
Une nuit rien qu'avec toi
Moi bercé d'illusions et toi abandonné
Aux habitudes. Toi toujours rude.
Et moi livré aux démons
Je suis désolé de t'aimer
Alors que tu danses…
On avait cette incertitude des matins
Où les soleils pointent autant que la faim
On avait le regret d'un chemin pas pris
On s'inquiétait de l'eau et du riz.
Un feu me brûle
Alors que tu danses…
Je suis ramassé, je cours toujours les étoiles
Je vais de vague en voile et je m'étale
Entre une rue et ton coeur démit
D'un chagrin d'avant et j'ai surgi
De cette éternelle danse.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Amour
Publié le 26/12/2013
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Une très belle composition poétique ! | |
thimothee |