J'ai ce souvenir mutin. Cet entre-nous.
Rappelle toi, même si l'on ne se voit plus.
Rappelle toi ce très court matin.
Parmi le champ, l'herbe est lutinée. Le chagrin est sec, celui d'un vieux roseaux poussé seul, éloigné des rivages. Un arc de couleurs, un ciel essuyant ses pleurs quand traînent des nuages.
Le baiser de parfum d'une fleur agitée. Les grincements d'une sauterelle.
Perdue dans l'agitation des rues des vestiges d'un tout-petit monde une aile d'abeille est laissée là.
Enfermé au temple de mon histoire j'illustre une part de toute vie peinte au grain de mon oeil.
Aux états de mes concertations à la lune.
Aux fées rompues du foin.
Écrin d'amour des pertitudes, adolescence enlacée au ravage des territoires ensablés et médusés d'un bal.
Ce Bal.
Qui au loin s'allume.
Il cherchait à me garder plus amoureux. Un ciel en pleur
Parmi les gens j'ai un costume de poète. Le territoire blanc d'un désert de pages, la soif de l'encre, le lintaux recyclé et une bille comme pinceaux.
Qui au loin s'allume?
Je suis, corps passé, succombé du son des vagues qui n'en finissent pas de revenir. Navré de mon naufrage, ébloui de la danse des méduses. Au ricanements voluptueux des bulles des jacasseries de coraux immeubles de vers.
Parmi moi.
Bonne question!
Remis de toi
Quel horizon
Coule l'aube aux travers de mon regard et noyé de ta pluie. J'étais amoureux.
Puis ils l'ont su.
PS :
Et ils nous ont fait la misère.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Amour
Publié le 19/09/2017
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ecrin d'amour des pertitudes comme c'est beau et la chute: ils l'ont su |
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marinette |
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veilleurdenuit |
C'est un souvenir impérissable, mais aussi périlleux, à vous lire. J'ai apprécié cette lecture. | |
jacou |
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