Salut! Salut c'est moi inutile
De palper le carton de mon baiser, c'est moi
L'homme des trottoirs. Il y a
Le plancher qui porte, grince et
Le gris des murs dont même corps pendu
Ma peau ne pourrait en soutenir la couleur.
Là, je t'ai laissé un coeur dessiné, punaisé
Sur un coffre de fruits, un placard de glace.
Bâti d'une logorrhée aldutérine et chiffonnée.
Seul et patineur sur le givre de ton silence
Aléoutien, repu de l'alcool et du beurre de tes reins.
Salut! Salut je voudrais alunir sur ta terre
Qui gronde, grandit dans le bouillonnement
De ton corps sous le vent ivre, déposé et chafouin.
Tu as les reins neufs et le miel des soleils
Goinfres du sucre de ta peau.
Salut! Salut le vent chahute dehors
Il giffle les toiles, il soulève
comme des bulles les tuiles
Pour y enfouir le regard d'une étoile.
Le vent a planté une écharde de nuage
Sur le toit rouge au repas des moisissures.
Salut! Salut. L'étonnement de l'aube c'est toi
C'est toi la lumière qui éclaire les atmosphères
Et toi le fascinateur des tourments naviguant
Les sentiers de la mer et ne t'arrimant
Qu'aux vents lestés de printemps
plutôt qu'aux îles. C'est toi
Qui me pousse à nous aimer, nous délaisser
dans le recoin charmant du tableau des horloges.
Ps : Post it.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Amour
Publié le 24/06/2017
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Il s'agit là d'un très beau poème que j'avais raté à sa publication, sans doute au moment où je n'avais plus de connexion internet... Comme tous vos textes, il a du punch à revendre et surtout une grande qualité des vers ! | |
jacou |