Je me transporte au plus prêt de sa caverne
Ô mes amis lointains perdus à l'horizon
Il me surviens des souvenirs que J'écoute
Il y a le temps coincé dans les recoins de l'horloge
Et toutes vies cachées passées inaperçues.
Je n'ai qu'a saluer le vent qui va vers vous
Qui vous échappera un message
Fermer les ateliers des crépuscules
Et dormir dans la chaleur d'un baiser
Sans penser à partir.
Et ne jamais vous revoir.
Éclats de soleils dans mon oeil qui grimace
Devant les linges de nuages qui pendent au firmament
Mon destin giflé par des peurs et des déraisons
Mon habitude à fuir les gens
Tout ce que j'oublie la tête saoule des matins
Ce que je supporte de mes épaules
Les espoirs montés et démontés
Les départs reconstruits encore et toujours
Sous le joug des minutes qui nous séparent
Des illusions naïves et des corps en sueur
La tête tournée vers des villages gris
Gonflé par les vapeurs des voiliers
Sous le surgissement violent des vents
A chaque horizon à chaque nid de saisons
Je chercherai d'où vient cette lumière
Assez de café, assez d'alcool
La mort gratte à ma porte
Et ce qui me reste du monde
S'évapore quand poind le soir
Mais j'ai toujours l'oeil plus clair
Que l'éblouissement de trop de phares.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Amour
Publié le 28/05/2017
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de veilleurdenuit au hasard |
Annonces Google |
Un poème dont j'ignore pourquoi vous le voilez, mais qui est d'une belle fluidité, et qui se termine par une dernière strophe qui m'a particulièrement plu. | |
jacou |
Ce n'est pas moi qui l'ai voilé je ne comprends pas non plus | |
veilleurdenuit |