Le matin lève comme toujours le Soleil
Les torrents gèlent, les pierres gèlent
Le vent s'épuise. La terre craque
Sous ma semelle.
Des poussières froides, les yeux fermés
Des formes noires glissent et
Crissent sur un miroir.
L'eau se boit à un nuage.
Dessous un monde qui porte les peuples
Un chagrin de saule, une nuée de pétales
Un animal matin qui s'échappe d'un trou
D'un toit ou d'une cage. Un animal chagrin.
Rien ne se trouve ici
Quelques traces d'oxygène.
Des silences pétrifies et ce matin calme.
La vie ici résiste aussi sur un rayon
Aux creux de la pierre aux sillons
De la neige qui transportent l'air
Aux courants d'atmosphère et les haillons
De mon humanité. Moi si haut et si loin.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Amitié
Publié le 27/05/2017
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Commentaires
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Posté le 27/05/2017 à 21:18:17
Un très beau poème, qui prend de la hauteur pour mieux nous étourdir dans son effet de souffle. | |
jacou |
Posté le 28/05/2017 à 18:37:47
J'ai aimé l'atmosphère de votre poème, merci pour cette montée ! Beau poème. | |
suane |