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Pleurez, mains vides sans couvertures de peau,
Demain sonnera l'hiver, et sans vos petits gants
C'est la neige, froide, en guise de manteau
Qui viendra vous recouvrir de tout son blanc.
C'est le vieux qui vous garde en ses poches,
Au seuil de l'Eglise, où les gens s'entassent
Ceux qui vivent en ayant manqué le coche,
Aux piécettes qui vibrent dans la besace.
Au soir, des matins des veillées de noël,
Ce ne seront pas les jouets que vous serrerez
Mais d'étranges flocons, pâles en flanelles
D'air de glace, que le givre aura figé.
Jolies organes, à la chair toute rose vêtue
Regardez un peu, c'est le ciel qui vous tend
En ses valses, de nuages gris de tissus,
Cette cape qui vous protègera du temps.
Vos doigts se recroquevillent sur eux-mêmes
A la lumière claire d'un lampadaire roux
Les anges, à l'Eglise ont le visage blême,
Et les passants colportent de grosses toux.
Usdina. Le Requiem pour Un Fa
Écrit par usdina
Quant aux nuages, ils dorment, Aux cimes de mousses bleues, Aux pieds des larges ormes, Dont l'écorce sonne creux. Le Requiem Pour un Fa.
Catégorie : Triste
Publié le 15/05/2008
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Très beau poème... Bienvenue parmis nous. |
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pichounne |
tres bien ecrit!!!j'ai pensé à la petite marchande d'allumette,ambiance très 19eme siecle.. | |
chris84 |
tout pareille que Chris84... ^^ j'aime beaucoup! |
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illusoire06 |