Il fait très beau,
Je suis à coté de la mer,
Je descends pour marcher sur le sable,
Le soleil brille dans sa plus belle robe,
J'abandonne mes chaussures,
La chaleur du sable me donne envie de m'y allonger,
Je marche en regardant les couleurs de la mer,
Mon esprit est tout à coup ensorcelé,
Le vent touche ma peau pour me saluer,
Je vois naître des ailes sur mon dos,
Qui ne veut plus se plier,
Mon corps me demande sa liberté,
Je cours sur le sable comme un enfant,
Mon corps me demande le repos,
Sous la douceur des rayonnements du soleil,
Je pose mon corps sur le sable qui s'endort sans me prévenir,
Mon âme quitte mon corps endormi,
Elle voyage dans l'espace et m'oublie,
Mes yeux s'effacent par mes cheveux qui les privent de lumière,
Le temps passe pour tout changer dans l'espace,
Je me réveille dans ses bras qui me portait,
Le visage pâle,
La peau rouge bronzée,
Mon coeur bat et me bat,
La chaleur allait me tuer,
Mes bras sont troublés,
Mes jambes presque mortes,
Je ne peux plus me lever,
Je pose mes mains sur le sable qui suce mes forces,
Je me sens épuisée,
Je m'arrache du sable qui prend soin de brûler les tissus de mon corps,
Et je vois le corps du soleil qui me piétine encore et encore,
Evanoui dans le mal,
J'arrive à toucher l'eau de la mer glacée,
Qui n'a pas de pitié à me prêter,
Mes lèvres sèches veulent se rafraîchir,
Le sel concentré les déchire,
Je cherche ma route,
Par où pourrai-je aller ?
J'ai perdu le bonheur,
Et le mal ne cesse de me torturer,
La mer ne veut pas changer de couleur,
Elle est toute bleue et elle brille,
Je vois sa couleur me nier,
Elle brille pour me dire que je suis tel un petit grain de sable,
Avec ou sans moi son nom ne changera pas,
A quoi me servirait de penser au beau temps,
Maintenant je n'ai pas le temps pour le regret,
Qui s'exprime sur mon être sans me le demander,
Dois-je regretter le faite d'avoir admirer la beauté ?
Peut être que je mérite bien ma destinée,
Car ici il faut s'attendre au pire,
Et c'est ce que j'avais oublié,
J'ai vu mon innocence mourir par l'abus de la nature,
J'ai vu mon enfance partir parce que le temps ne veut plus revenir au passé,
J'ai vu mes doigts dessiner la tristesse sur le visage des autres,
J'ai vu ceux qui tombent sans que je puisse rien changer,
Plus rien ne pourra plus jamais me consoler,
Peut être que seule la mort saura me combler.
Lun22Jan2007