A contre courant je nie,
Tolérer mollement le fiacre châtiment,
Ou envoyer des baisers dans le sens du vent,
Vers une chrysalide : La poésie.
A contre courant ses larmes reviennent,
Déposer leurs aurores,
Là où s'endort l'égérie trompeuse d'une graine.
A contre courant, je crains,
Que l'échine vorace d'une saison,
Ne se brise ainsi bien avant la floraison,
Et faire de l'échec un moyen.
A contre courant aucune rive ne déshonore,
Le navire d'une seule rame,
En lutte face aux drames,
Comme tant d'autres je suis né là où Rimbaud est mort.
Écrit par unairdefamine
la foi donne, l'amour reçoit
Catégorie : Divers
Publié le 02/11/2012
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Commentaires
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Posté le 02/11/2012 à 08:27:20
Trop beau, je me suis laissée griser et bercer par tes mots étonnants, de la poésie, de vraie. Qu'est ce que le beau portrait de femme qui t'accompagne ? j'aime la peinture à l'égal de la musique et de l'écriture. |
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flipote |
Posté le 02/11/2012 à 14:35:41