La nuit oisive résistait au bâillement du jour,
De ses aisselles délicates elle couvait le bourg,
Sur le chemin on se souvient de la ballade,
Les yeux de Pétrus ses bonds et ses parades;
Les rencontres courtoises ou curieuses,
Attentives d'un pas de danseuse.
On voyait le clocher rond de la chapelle,
Au coin de l'escalier proche de la venelle,
Mon épouse les mains pleines d'angoisses,
Tenait son coeur sur les marches de la paroisse,
Les yeux rivés sur la pierre,
Sous le vitrail par terre,
Le fantôme d'une fillette assise,
Tête baissée derrière une chevelure grise,
Un genou plié, une jambe nue
Traversait sa jupe décousue,
Vieux tissu marron, la paysanne,
Sabot de chêne, ivoire de crâne,
Elle posait sa main sur le bénitier,
Rempli de mégots et de papiers,
J'aurais aimé lui sourire avant qu'elle s'en aille
Mais dejà les branches mortes ébrouaient sous le vitrail...
Écrit par unairdefamine
la foi donne, l'amour reçoit
Catégorie : Divers
Publié le 21/10/2012
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de unairdefamine au hasard |
Annonces Google |
Vraiment sympathique comme poème. Tout cela reste au final assez flou mais ce qui en dit le moins en suggère le plus. J'ai vraiment aimé. | |
Vladz |