La poésie
C'est observer à travers des milliards d'oeil,
L'homme mourant sous une paupière vide,
Ecorcher au coeur gras le sang qu'il en draîne,
Comme une pierre dans une bouteille vide,
Balayée par le souhait des anges.
La véritable clef est retrouver le noyau,
la génèse de l'infime, une larme dans un encrier,
Pourquoi la croix, pourquoi le vent ?
D'où vient la haine et qui sourit quand l'hypocrite s'invite au festin ? Pour qui sommes nous vivants ?
S'il y'a une vérité, je ferais de chaque quatrain mon épitaphe,
et retournerais la terre de ma tombe,
Comme j'ai retourné mon âme, pour la douce érection des lettres.
Savoir écouter, écouter pour reconnaître le merle parmi cent cris,
Le bourgeon d'entre le froissement des feuilles mortes, le prêtre parmi les croyants.
La poésie
C'est un pansement sur les plaies du verbe,
Brève rémission que l'on s'avoue,
A la lune du sommeil, et trouver l'oreiller dans la sueur du rêve.
Chacun y trouvera ce qu'il veut trouver,
Hautaine d'autres crieront à la mascarade littéraire !
D'une thérapie je courtise la terre à pied.
Écrit par unairdefamine
la foi donne, l'amour reçoit
Catégorie : Amour
Publié le 24/10/2012
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Je suis sorti complètement désorienté de cette lecture sans aucun doute un grand poème, mais moi suis si petit. | |
amnous |
Magnifique ! J'aime particulièrement les premières et dernières strophes comme dit amnous "un grand poeme". | |
Voyageur |