J'ai souvenir de tes yeux
Dans le ciel froid de Novembre
Uniformément gris, aplatissant toute chose
J'ai souvenir de l'éclat
Qui brillait dans la gangue
Serrée de tes orbites, me fixant sans ciller
J'ai compris à l'instant
Toi et moi pour toujours
L'emprise des sentiments
Douce châleur, ô, velours !
Pas un mot, un regard,
Déjà tu étais « nous »
L'infini du Hasard
Se muait en un Tout
Qui peut dire l'alchimie
Qui ébranle nos corps
Qui nous offre un sursit
Nos cœurs prêts à éclore
J'ai tout lu dans tes yeux
Tout, mais rien deviné
Des espoirs faits à deux
Des sanglots estompés
Rien n'aurait su prédire
La suite de notre histoire
L'esprit en plein délire
Rien n'était illusoire
C'était beau, ce moment
C'était long, c'était plein
C'était doux, tout ce temps
Que c'est vieux, que c'est loin…
J'ai souvenir de ce vert
Si brillant, comme une flamme
J'en vois la trace encore, qui s'anime parfois
J'ai souvenir de nous
Avons-nous tant changé ?
Nous nous sommes endormis, mais il n'est pas trop tard…
Écrit par truiss
http://truiss.blogspot.com - le blog de la truie qui chante
Catégorie : Amour
Publié le 03/09/2007
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