Par ces soirées bien trop sombres.
Où mon esprit vogue et se perd,
De songe et de lourdes pénombres,
Je me permets parfois quelques vers.
Je vandalise le papier de ma peine.
Faisant passer ces quelques lignes
Pour le même art noble que Verlaine.
Ma douleur en blasphèmes indignes.
Je hais la poésie de tout mon amour
J'adore cette triste ironie de ma plume
Brisée et bien laide, chantée aux sourds
J'écris comme je crie, empli d'amertume
Écrit par tomhinhat
Spem In Morte Animae - L'espoir dans la mort de l'âme
Catégorie : Divers
Publié le 10/11/2014
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Commentaires
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Posté le 10/11/2014 à 11:35:13
C'est posément dit. J'aime bien. (PS : un seul "n" à Verlaine, stp :D) |
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sebastienpoeme |
Posté le 11/11/2014 à 14:02:31
Pas un poème qui en est un... ... un beau dans ce cas précis! |
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passeur de mots |
Posté le 11/11/2014 à 14:12:31
Prisonnier de tes mots et les mots de tes maux!!! et vice et versa... | |
silencieuses59 |
Posté le 13/11/2014 à 02:46:20
Vraiment beau. J'adore la façon avec laquelle vous jouez avec les mots. Une pensée à laquelle j'adhère complètement. | |
poutchinette2 |