La fontaine
Dans le plein jour, tu illumines
Le promeneur las qui fulmine
De cette chaleur des jours d'été
La tendresse de ta fraîche douceur
Prend au piège, l'enfant regimbeur
Qui patauge au pied, de sa félicité
La dentelle de tes ajours frissonne
Comme pétales d'une fleur éclose au matin
A la Transparence d'un ciel pur livrant chagrins
Toi la fontaine d'airain, tu éclaires
Le riverain attentionné, pour lui plaire
Quand il accueille, ces visiteurs comblés
Tu joues, au grand soleil des étincelles
Avec ces chauds regards violoncelle
Qui cherchent là, une explosion imagée
Tu chantes, le pur bonheur spatial
A cet adulé admirateur impartial
Qui tend mécénat de pensée, à l'offusqué
Tes formes se dessinent, comme bel art
Leurs précieux mes yeux, voudraient à part
Les prendre trésor d'esprit que l'on préserve
Tu cantonnes comme lyre, placide musique
Rêve de paix, que mon âme bise pudique
Au chevet d'un amour, de la beauté révélée
Je repars enjoué, emportant ton image
Demain de ton ciel, je me ferai doux sevrage
En ce bonheur offert, un beau jour d'été
☼ƑƇ
Écrit par tikalo
je vais par vos hameaux cueillir vos mots et vous les rendre bouquets toujours plus beaux
Catégorie : Divers
Publié le 15/03/2013
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"... ces chauds regards violoncelle..." Que c'est beau, limpide, rafraîchissant. Quelle est bien évoquée cette fontaine d'été à laquelle nous avons tous eu l'occasion de nous rafraîchir. Ton poème est un petit bijou précieux. | |
Marouette |
Très joli l'ami | |
Good Times Bad Times |
j'y pataugerai volontairement Tikalo...tu permets? belle poésie, merci pour le partage amicalement zeste |
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zeste |
Mmmmm ! Un délice ; j'irai bien y boire Noyer mes déboires Et ma peine C'est une reine Que cette fontaine J'irais bien Y sauter à pieds joints Délasser mes pieds Y ouvirir mes poings Et tout oublier |
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flipote |
Merci pour notre soeur l'eau tant chaste et belle comme le chantait François d'Assise | |
flipote |