Assis là sous mon peuplier centenaire
A mon devers quelques milliers de croix
Ils sont tous couchés à mes cotés
Me dit mon aïeul tout bouleversé
Et dans ma pensée je l'accueille en moi
C'est son jour d'anniversaire
Heureux est-il de me retrouver
Sages on engage la conversation
Comment vas- tu mon petit
J'ai pensé à toi je suis gentil
C'est bien une belle occasion
Pour te parler de mon passé
Mais grand père qu'est-il arrivé
Pour te voir étendu ainsi
Dans ce fatras d'immensité
Pourquoi nous avoir quitté
Au jour d'armistice du huit mai
Ce jour où ton monde oubliait soucis
Grand père revenue était la paix
Sais-tu mon garçon on ne savait quoi
Sous les chênes où tu es assis
La mitraille n'avait entendu le tocsin
Et chacun de nous servile soldat astreint
Cherchait à préserver son reste de vie
Ce fut moi, ce fut lui , alors ce fut moi
On a entendu un dernier bruit
La guerre est finie, ce n'et un leurre
Puis un dernier coup de feu au loin
Ma joie intense ne m'a pas laisser le soin
de l'entendre venir sur mon cœur
Tu sais celui-ci aimait tant la vie
Ô grand père qu'il fait bon d'être ici
Pour parler de cette folie des hommes
Je sais toi et moi on aurait aimé
Vivre l'un près de l'autre heureux
Au fond des bras de la paix
ils nous l'ont maltraitée, gâchée, détruit
Grand père si tu avais un conseil
A bien vouloir me léguer
Que serait-il pour que je sois heureux
Mon garçon respecte la vie c'est un vœux
C'est un bien qui nous est confie
Faut il tout faire pour lui garder bon éveil
☼ŦC
Écrit par tikalo
je vais par vos hameaux cueillir vos mots et vous les rendre bouquets toujours plus beaux
Catégorie : Divers
Publié le 15/05/2015
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"me dit:mon aïeul"me semble plus approprié. | |
pat |
Merci cher ami de votre lecture et de votre pertinent commentaire vous avez raison que voil_ bien une véritable bêtise d'esprit je corrige immédiatement je devais penser à mes aieux mais ici en la circonstance je parle que de mon aieul amitié ^ppetique encore merci de votre pertinance amitié péotique tikalo |
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tikalo |
Ah! les guerres ! Elles fauchent, elles fauchent, et ne laissent que regret et culpabilité aux vivants ! | |
jacou |