Le magique manège coloré d'un vif arc en ciel
Tourne, tourne au joli son d'un orgue de barbarie
Et l'enfant ému se laisse happer vers cet infini
Que peint sur ses yeux une pluie d'étincelles

Sur le cheval de bois galopant il s'envole
Vers des rêves qui le mènent au là bas
D'un monde mystérieux où joue son moi
Dont lui seul connait le jeu des paroles

La voiture des pompiers le transporte
Sur des routes parsemées de bonheur
Et ses petites mains sont mille saveurs
Pour ce volant qu'un beau sourire élabore

Le doux lapin blanc le laisse intrigué , sauter
Sur de féériques curiosités nouvelles
Ces grandes oreilles, ce petit nez pastel
il voudrai ne plus le quitter, se l'approprier

Un ballon soudan danse sur la ronde
Pourquoi son doudou ne veut le câliner
Sa petite main tente, essaie , troublée
Jusqu'a cet instant où sifflet lui raconte
Etonnement, quand ses yeux de joie s'inondent

Le jeune enfant subjugué ne veut plus là déserter
Le grand désir de sa candide volonté juvénile
Alors de ses petits bras amoureux il serre utile
Le gros lapin blanc dans les yeux de maman
Elle succombe , sa passion est son prix préféré
Et un nouveau tour se va, couvert de mille baisers
☼ŦC