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Ultime fuite
Hier est passé comme un rêve d'enfant.
Dans ma mémoire, semblable aux voiles blancs
De tissu qu'on déchire aux épines des roses,
Le temps s'effiloche dans sa course morose.
En un grand plafond noir, le jour s'achève.
Dans l'herbe brûlée, je m'assois et je rêve.
Les filles d'Horus éclatantes ont confié aux vents
Les secrets que nos pères emportèrent en partant.
Jusqu'au fond de mes rêves, je les entends.
Elles prétendent qu'un jour, j'oublierai ton sourire,
Que l'enfant que je suis a besoin de lumière,
Mais je cherche un endroit où se perd le temps.
Le vide est si lourd quand je ferme les bras
Qu'avant que les ans ne referment l'entaille,
J'aiderai une fileuse à finir son travail.
...et je sais que la vie me pardonnera.
Écrit par taedium-vitae
A quoi bon prendre au sérieux une existence dont, de toute façon, nous ne sortirons pas vivants.
Catégorie : Triste
Publié le 03/09/2008
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Commentaires
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Posté le 04/09/2008 à 07:35:10
c'est très beau !!!! | |
louann |
Posté le 04/09/2008 à 09:40:03
Posté le 04/09/2008 à 10:06:13
Superbe .Quelle belle façon de parler d'une chose si triste ! Dans mes favoris ! | |
Alexandre-glaucos |
Posté le 04/09/2008 à 12:05:09
Oui très bel écrit, je me joint aux autres commentaires!^^ | |
lo |
Posté le 04/09/2008 à 20:18:03
Toujours un grand plaisir que vos commentaires, amis de plume ! Merci à tous. |
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taedium-vitae |